‘‘Afin que l’on voie encore ta gloire dans ces ruines’’, tel a été le thème du 13ème camp-congrès triennal des GBUST tenu du 7-13 août à Latekana, pour inviter les participants à jeter un regard sur la situation qui les entoure dans leurs écoles, universités, dans les administrations publiques et privées de notre pays, pour faire l’état des « ces ruines » où l’on attend ardemment de voir la manifestation de la gloire du Seigneur. Le but ultime était de défier les participants à être des instruments inconditionnels de l’éclat visible du Royaume de Dieu.

En cinq (5) exposés bibliques défiants, Camille YABI, le Secrétaire Général du GBEE Bénin, a invité les participants à s’inspirer de l’attitude de Néhémie dans le contexte de son époque, pour faire voir la gloire du Seigneur dans ces ruines qui les entourent. Il a souligné l’importance de « ruiner ses ruines personnelles intérieures, pour ensuite s’attaquer aux ruines extérieures », indiquant de fait la condition de base pour impacter la société.

En complément à ces exposés bibliques, d’autres exposés et ateliers de grande facture sur les thématiques relatives à l’interaction avec les Écritures, l’entrepreneuriat, l’évangélisation, l’usage des réseaux sociaux, l’emploi, la sexualité, etc. ont été présentés. Plusieurs jeunes se sont profondément remis en cause à la suite des enseignements et partages aussi bien formels qu’informels.

La rencontre se déroulait dans la semaine de proclamation du Baccalauréat et c’était difficile pour les candidats d’y prendre part. Mais nous avons été sérieusement défiés par l’engagement de deux élèves candidats qui ont prendre part au camp-congrès. La rencontre avait débuté le lundi au soir et le lendemain mardi, les résultats étaient proclamés. Ces deux élèves qui étaient ‘‘admissibles’’ devaient être présents dans leur centre le mercredi pour les examens oraux, l’un à 380km et l’autre à 730km du site de la rencontre. Nous avons organisé leur voyage retour pour leur permettre d’aller valider leur résultat, sachant qu’ils ne reviendraient plus au camp. Que ne fut notre surprise, de les revoir jeudi au camp au prix de grands sacrifices ! L’un d’eux nous a dit « Le BAC relève du passé et ce n’est que le basique mais c’est ici au GBU, que mon avenir s’écrit. Je n’aurais probablement pas pu réussir cette année sans le GBU donc le minimum que je puisse faire c’est de m’assurer de revenir réfléchir sur les prochaines étapes de cette marche ».

Nous espérons incessamment que dans sa grâce, Dieu nous permettra de raconter de plus merveilleuses histoires de l’impact de cette rencontre dans la vie de dizaines de jeunes au vu des témoignages que nous recevons déjà.

Armand DZADU
Secrétaire Général du GBUS Togo

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