« La recherche scientifique, menée dans le but de mieux connaître ce qu’il a créé et avec le souci d’aider nos semblables, est également une façon de faire ressentir la présence de Dieu dans les milieux universitaires », déclare Dr. David Bjork l’un des participants à la rencontre des professeurs chrétiens tenue à Abidjan du 16 au 17 Septembre 2016 à la Faculté de Théologie Évangélique de l’Alliance Chrétienne (FATEAC).
Cette rencontre organisée à l’intention des Professeurs se veut être un départ de mise en œuvre de la sixième priorité de l’IFES au niveau du corps professoral chrétien en Afrique Francophone. Venu de sept pays, la vingtaine de participants issue du corps de l’administration universitaire, des enseignants-chercheurs et doctorants a réfléchi sur les différentes facettes du thème principale de la rencontre : vivre sa foi dans une université africaine. C’était la première rencontre régionale ayant pour but de constituer un réseau des professeurs universitaires et de réfléchir sur l’interaction entre la foi chrétienne et les préoccupations majeures d’ordre universitaire, la recherche et les disciplines académiques.
Augustin Ahoga, le Secrétaire Régional des GBUAF a fait un exposé sur le sens de cette priorité stratégique « Investir l’Université » pour l’IFES. Il a été partagé les réflexions du Professeur Vinoth, Secrétaire Général Associé de l’IFES, sur ladite priorité.
Le Prof. Ahmed KORA, un des participant de la rencontre a également fait une communication sur « l’état des lieux et les défis de l’enseignant ou cadre chrétien dans l’université subsaharienne aujourd’hui ». Il a présenté la situation déplorable des enseignants en Afrique au Sud du Sahara qui les contraint en général à faire des recherches essentiellement pour les grades universitaires et le salaire. Cette situation empêche les chrétiens à voir le lien entre la recherche et leur foi. C’est pourquoi, Prof. Ahmed KORA a exhorté tous les enseignants à s’orienter vers une recherche intégrant notre contexte, nos besoins et nos potentialités pour un meilleur impact des résultats sur nos populations et un crédit pour les enseignants chrétiens.
À l’issue de cette présentation, les participants ont admis l’importance de changer les motivations de leurs recherches pour mieux impacter le monde universitaire.
Prions Dieu pour que (1) les délégués de chaque pays mettent en pratique les engagements pris, (2) pour la prochaine rencontre en 2017.