En entrant à l’université en 2019, j’étais excité à l’idée d’être enfin membre du GBU. Il y avait plusieurs groupes chrétiens de différentes notoriétés dans mon université. Quelle ne fût ma déception de découvrir que j’allais appartenir à un petit groupe GBU à l’Université Lumière de Bujumbura. En effet, le groupe GBU se réunissait sur un banc, sous un arbre. Toute mon excitation s’émoussa !
Mes années dans le petit groupe GBU
Quand je suis arrivée dans le GBL Mutanga, les membres m’offrirent un chaleureux accueil. Cet accueil dissipa l’inconfort créé par le cadre des réunions. Nous avons commencé à faire des études bibliques sur les livres d’Éphésiens et 1 Jean. De même, nous avions plusieurs occasions de partages de nos expériences de vie universitaire.
J’ai expérimenté la promesse biblique de la présence divine aux réunions entre deux ou trois disciples chrétiens. Certes d’autres groupes chrétiens universitaires étaient plus visibles et plus attrayants mais les membres du GBU croissaient spirituellement. La critique majeure qui nous était formulée contre le GBU, c’est l’absence de chorale et de pasteurs qui enseignaient. N’est-ce pas pourtant là notre force ? Un groupe entièrement dirigé par les étudiants et pour les étudiants !
Départ de l’université
Malgré la multitude des <<grands groupes chrétiens>> sur le campus et même l’attrait de leurs doctrines, Dieu nous a parlé au travers de sa parole. Il nous a transformés. Bien plus, ils nous a tous utilisés comme des agents de transformation de vies de nos camarades étudiants.
Le Seigneur a utilisé le GBU pour accroître ma soif pour les Écritures, la passion pour la jeunesse et les étudiants. Même si notre groupe a échoué à préparer efficacement la relève, nous comptons sur la grâce divine pour suppléer à cette faiblesse de leadership. Dieu nous a prouvé tout au long de mon cursus académique qu’il est capable de faire de grandes choses au travers de petits groupes GBU comme le nôtre.
Persévérons dans la carrière qui nous est ouverte, qu’importe la taille de nos groupes.
Patience Vyizigiro,
UGB Burundi,
IFES Afrique Francophone