Quel bonheur que de voir depuis quelques mois, plusieurs de nos étudiants prospecter de nouveaux lycées pour la création des cellules et surtout prendre eux-mêmes l’initiative des démarches administratives, de l’installation de la cellule et de la restitution des formations aux nouveaux responsables élèves ! À l’ouverture du groupe du campus de Lomé, c’était assez émouvant de voir le nouveau bureau prendre un engagement solennel d’incarner la vision et de tout donner pour la propager partout en s’unissant ensemble dans le chant du cantique 117.

Mais il y a un an, en marge des festivités de notre quarantenaire, nous étions loin de cet idéal. La santé de plusieurs de nos groupes était inquiétante. En faisant le diagnostic, nous étions plutôt très encouragés de savoir ce qui faisait jadis la force du mouvement dans les périodes d’embellie : un engagement des étudiants vraiment imbibés dans la vision, des étudiants qui non seulement peuvent fonctionner de façon autonome, mais aussi porter à bout de bras le ministère au niveau des lycées. Il était clair que cela passait par une remise à niveau des étudiants par rapport aux formations identitaires et une plus grande responsabilisation de ces derniers par rapport au développement de l’œuvre.

Nous avions eu des temps d’échanges individuels et en groupe, des initiatives d’ignition de la vision dans les cœurs, de formations au cours d’un camp régional en août, des séminaires dans toutes les régions pour accorder nos violons sur où exactement nous voulions aller avec ce slogan comme thème de l’année « Allons-y, nous en sommes capables »A Kara, la deuxième ville universitaire, 4 groupes d’étudiants se sont formés systématiquement après le séminaire d’octobre dans le but d’aller vers 4 villes différentes pour la restitution. Depuis le début de l’année académique en octobre, les fruits sont palpables : plusieurs cellules de départements au campus reprennent vie. 13 nouveaux lycées ont vu des cellules GBU ouvrir en leur sein pour la première fois, et jamais la demande d’en créer n’a été aussi forte.

Notre rôle est de catalyser le développement du ministère en inoculant le virus d’une vision clairement accessible aux étudiants. Le reste, ce ne seront que d’agréables surprises…Quand les étudiants captent la vision à fond, ils s’accaparent littéralement de l’initiative de croissance en qualité et en quantité. Changer le visage de nos groupes n’est plus alors qu’une affaire de temps et de patience. Merci de prier pour :

  • Que l’élan que nous voyons chez nos étudiants nous amène vers d’autres étapes de ministère.
  • Qu’il y ait des ressources et un accompagnement pour consolider ces initiatives louables par une formation de grande qualité.

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